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Conseil de la C2A - le 18 novembre 2010

Place de l'Eglise de Seynod.jpgGrosse semaine avec 2 journées de participation aux entretiens de sélection pour le concours d'animateur (catégorie B) : à chaque fois une expérience riche de rencontres, d'écoutes et d'échanges avec les candidats bien entendu mais aussi avec les autres membres des jurys dont la provenance ne se limite pas à la Haute Savoie puisque certains venaient des départements voisins jusqu'à l'Isère.

Jeudi réunion à la Mairie d'Annecy pour la rencontre bilan des Centres de Loisirs : écoute des représentants du Sou des Ecoles pour le centre de loisir de Quintal et de la Fédération des Oeuvres Laïques de Haute Savoie pour ceux des Puisots et de Saint Eustache. Suite à la suppression de l'Entente Intercommunale (qui unissait Annecy, Annecy le Vieux, Cran Gevrier et Seynod), la Ville d'Annecy a eu l'heureuse initiative de maintenir deux rencontres annuelles afin de nous permettre d'assurer un suivi pour les enfants de nos villes respectives. C'est dans le cadre de ces réunions que l'on aborde le montant de la participation des communes pour chaque journée enfant ainsi que la participation des communes à l'investissement.

Le soir rendez-vous beaucoup moins consensuel avec le Conseil Public de la C2A à Cap Périaz et 3 délibérations d'une grande importance puisqu'elles engageaient pour quelques années notre agglomération. Nul doute pour les représentants de Seynod que le Centre Bonlieu doit être rénové (son agrandissement devait être une option... mais cette notion a disparu en cours de route pour devenir obligatoire), que la réalisation d'un Centre de Congrès digne de notre agglomération et de son attrait touristique est un investissement d'avenir... mais pas à n'importe quel prix, ni condition !

En ce qui concerne Bonlieu, j'ai fortement apprécié les interventions du Maire d'Epagny (M. DAVIET) qui suggérait en se basant sur le Plan Pluri annuel d'Investissement (PPI) de limiter l'investissement de l'agglomération sur la base de 5,6 millions d'euros (budget global de 13 millions HT avec une ligne prévue dans le PPI qui était de 13 millions TTC... là aussi évolution non commentée...) et que tout dépassement serait à la charge de la ville qui n'avait jamais prévu de le faire à sa charge malgré l'ancienneté des travaux à réaliser... C'était une solution qui aurait pu nous satisfaire étant donné que Seynod avait rénové et agrandit l'Auditorium et sa médiathèque à hauteur de 80% à sa charge et avait été très heureuse d'être aidé par la C2A à hauteur de 20% !!! Mes collègues ont mis en avant cet élément vis à vis du seul million d'euro qu'Annecy verse par rapport aux 5,6 millions d'euros restant à financer (soit 18%). Mais cette inégalité de traitement n'a pas été commentée par le Premier Maire de l'Agglomération... dont le titre du programme politique était, je le rappelle, "Pour une agglo solidaire".........

Pour le Centre de Congrès de l'Impérial, la majorité des membres a voté pour un chèque en blanc sans aucune estimation financière, sans aucune information sur le coût des terrains... Avec l'instauration d'un précédent : le retrait d'une structure de compétence de l'agglomération, en l'occurence le Centre de Congrès de l'Impérial avec un retour sous exploitation de la ville hébergeante...! Que vont devenir les salles de ce Centre de Congrès : j'imagine mal les nouveaux investisseurs de l'Impérial se priver (eux) d'une source financière potentielle surtout si le nouveau centre qui sera voisin attire du monde et qu'ils pourraient ainsi bénéficier d'un effet d'aubaine... dont se passera maintenant l'agglomération !!! Mais nous conserverons ce qui coûte... il n'y a pas à s'inquiéter !

Car malgré les efforts de mes collègues de Seynod pour démontrer - notamment - le non respect de la LOI MOP du 12 juillet 1985 qui impose des éléments essentiels dans les prises de décisions, le non respect des engagements budgétaires dans le cadre du PPI, l'inégalité de traitement entre 2 villes de l'agglomération..., malheureusement nos craintes n'ont pas été entendues et nos collègues de la C2A ont voté majoritairement pour... même si certaines voix se sont élevées contre l'absence du chiffrage de la maitrise d'oeuvre pour Bonlieu par exemple qui peut représenter 10 à 15% des travaux... Il n'a pas semblé que le modus operandi de ces prises de décisions puisse choquer cette majorité : je n'ai peut être pas "tous les tenants et aboutissants" mais il y a des choses dont je suis certain c'est qu'au final Bonlieu va coûter bien plus cher que ce que l'on a bien voulu nous faire croire (rénovation, agrandissement, maitrise d'oeuvre, avenants plus le coût des spectacles de Bonlieu hors les murs pendant 2 ans... allez... à la louche 19/20 millions d'euros, reste à savoir si ce sera TTC ou HT) et que la facture du nouveau Centre de Congrès sera elle aussi sympathique quand nous aurons son estimation et encore plus quand les travaux seront achevés... Je ne suis pas sûr que l'urgence puisse justifier de tels procédés !

La démocratie s'est exprimée et nous suivrons donc de manière constructive et vigilante l'évolution de ces dossiers parmi tous les autres.

 

Commentaires

  • L'analyse sur les engagements budgétaires est pertinente. Je ne comprends pas que des élus communautaires "responsables" puissent voter un chèque en blanc sans avoir exiger au préalable la mise à plat de l'ensemble des dépenses d'investissement et sans attendre la décision officielle du 11 juillet 2011 sur la désignation officielle de la ville retenue pour les JO 2018.
    L'enveloppe budgétaire n'est pas extensible et des variables d'ajustement seront nécessaires en cas d'issue favorable, et il eut été plus judicieux d'attendre, avant de s'engager sur le bien fondé de la rénovation de certains équipements de la ville centre.

  • L'analyse sur les engagements budgétaires est pertinente. Je ne comprends pas que des élus communautaires "responsables" puissent voter un chèque en blanc sans avoir exiger au préalable la mise à plat de l'ensemble des dépenses d'investissement et sans attendre la décision officielle du 11 juillet 2011 sur la désignation officielle de la ville retenue pour les JO 2018.
    L'enveloppe budgétaire n'est pas extensible et des variables d'ajustement seront nécessaires en cas d'issue favorable, et il eut été plus judicieux d'attendre, avant de s'engager sur le bien fondé de la rénovation de certains équipements de la ville centre.

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