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* Un peu plus politique 2008/2014

  • Silence

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    Laisser le temps à une équipe en place de s’organiser.

     

    Participer pour la première fois en tant que conseiller aux conseils communautaires annécien, essayer de se faire une place (...).

    Se laisser le temps d’observer, de constater, de rencontrer, d’écouter… avant de reprendre.

     

    La Fête du Vieux Seynod a, comme chaque année depuis 32 ans, lancé l’année scolaire.

     

    Qu’il me soit permis ici de rendre hommage à M. Eric CHASSAGNE, Président d’Honneur de cette association. En effet, il y 33, 34 ans, un jeune seynodien, un peu fou, a voulu mettre en avant ce qui fait l’âme de notre ville, ce qui fait que Seynod est aujourd’hui Seynod. Il s’est démené comme un beau diable pour parvenir à mettre en place cette fête. Il s’est appuyé sur les « familles » de Seynod qui, progressivement charmées par son énergie et son idée, se sont investies autour d’un projet pouvant s’inscrire dans le temps.

    Eric a voulu présenter notre histoire, présenter l’origine des particularités de notre commune afin que l’on n’oublie pas à Seynod comment vivaient nos grands-parents, comment vivaient nos parents. Eric n’aimera pas ce que je viens d’écrire parce qu’il n’aime pas être mis en avant, mais comme lui, je fais partie de ces personnes qui n’oublient pas. Et je n’oublie pas ce qu’on lui doit.

     

    Une année importante a débuté, une année qui sera ponctuée de rendez-vous désormais traditionnels comme le Forum des Clubs Sportifs, la Fête d’Automne (pour la dernière année), les Commémorations du 11 Novembre (100 ans !), puis arriveront très rapidement les fêtes de fin d’année…

     

    Mais cette année va aussi être très importante d’un point de vue politique.

    L’Etat se devra de prendre des décisions pour notre quotidien, pour permettre la création d'emplois : le pourra-t-il ?

    Notre gouvernement a (de nouveau) modifié les dates des prochaines élections départementales pour mars 2015 et régionales pour « fin » 2015.

     

    Il force, au niveau local, aux regroupements de structures : communes, communautés de communes agglomérations,…

    La restructuration des entités territoriales est menée sans aucune concertation : regroupement des conseils régionaux réalisée dans un bureau de l’Elysée, diminution forte des dotations de l’Etat pour forcer les différentes entités à se regrouper etc…

     

    Devons-nous tout accepter ?

    Devons-nous nous laissez faire sans rien dire ?

    Avons-nous les moyens de faire autrement ?

    L’avenir montrera la force de caractère de vos élus, leur volonté de réduire les dépenses ou de trouver des subterfuges pour conserver le même train de vie.

     

    La réduction du nombre de structures devrait aller dans le sens d’une baisse des dépenses : la courte histoire des agglomérations ne l’a pas prouvé et surtout l’histoire montre que ce type d’opération ne peut se faire sous la pression et dans la précipitation : il devient urgent de savoir prendre le temps.

     

  • Anachronisme ou décalage

    J'ai eu l'occasion d'entendre ce matin une interview dont les propos de l'interviewé m'ont paru anachroniques, sur le thème "on prend les gens pour ce qu'ils ne sont pas...".

    L’interview d’un Député, Maire de sa ville et Président de la Communauté de Commune afférente, qui plus est Président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale : M. Christian JACOB. Et je ne rajoute pas les responsabilités potentielles inhérentes à toutes ces fonctions (Président de syndicat, d'Hôpital, de Commission, du SDIS, etc...).

     

    Contrairement à la réponse apportée par M. le Député Maire, je n'évoque pas là les indemnités qui y sont liées, mais bien l'incapacité pour tout un chacun d'avoir des journées qui durent plus de 24 heures ainsi que les limites que génèrent la recherche par les élus d'une certaine qualité dans l'action.

    J'ai été surpris, pour ne pas dire plus, par ces réponses concernant le cumul de mandats... tellement décallées de la réalité du terrain.

    "Jamais un seul de mes administrés ne m'a reproché d'être Maire et Député...", "si les électeurs ne veulent plus d'un élu, ils ont le pouvoir de voter pour quelqu'un d'autre"... alors que les partis donnent systématiquement la priorité aux élus sortants... Voter pour un candidat d'un autre parti n'est pas envisageable pour les électeurs qui préfèrent voter pour le représentant de leur parti, souvent quel qu'il soit...


    Je ne souhaite pas remettre en cause cette règle mais que l'on ne vienne pas nous faire croire que les choses sont aussi simples. La seule possibilité, en cas de candidat sortant, pour un(e) nouveau(elle) candidat(e) de se présenter à une élection est de se présenter en dehors de son parti avec les conséquences et risques que cela représente (même s'il n'est de plus belle victoire que celle obtenue dans l'adversité !).

     

    Je crois qu'aujourd'hui on ne peut plus se targuer d'être pour le cumul d'un mandat national avec un poste à responsabilité au niveau local (Maire d'une ville de taille importante voire Président ou Vice-Président d'une agglomération). Et je rejoins en cela Bernard ACCOYER qui déclarait en janvier dernier "Je suis favorable au maintien du cumul de mandats sans responsabilité exécutive locale, c'est-à-dire conseiller municipal, conseiller général. Mais une responsabilité exécutive crée une confusion..." (L'Express du 16/01/2013).

    Ou encore Bruno LE MAIRE qui  déclarait sur RTL le 20 juin 2013 : « Notre démocratie est en train d'étouffer […] Le cumul des mandats, ce n'est plus possible […] »

     http://www.brunolemaire.fr/actualite/de-vous-a-moi/230-notre-democratie-est-en-train-d-etouffer.html

     

  • Et si on rentrait un peu dans le concret...

    Ah la belle fumée que l'on nous produit... Les tours de passe-passe que l'on nous présente... Nous avons droit à de grands illusionnistes qui attirent notre attention sur les moindres dossiers qui permettront d'oublier les vrais dossiers. Notre pays serait-il géré par des communicants...?

    Niveau de chômage record, augmentation de 10 milliards des impôts, taxes et cotisations versées en 2013 par les ménages et les entreprises, suppression des heures supplémentaires défiscalisées, augmentation de la TVA en 2014 sans principe de vases communicants vers les charges patronales et salariales, augmentation des charges de notre Etat, augmentation du coût des mutuelles, augmentation des énergies, baisse record du pouvoir d'achat etc...

    Ces éléments font le bonheur des extrémistes, des "antis tout", nos concitoyens en ont ras le bol de payer. Il sont affligés du cirque politique actuel : qu'ont-ils à faire de ce que possèdent leurs ministres ? Il s'agit de déclaratif : aucun contrôle du caractère exhaustif de ces déclarations, ni de leur véracité ! 

    Notre système de répartition (retraite, sécurité sociale, chômage) est au bord de la rupture : en ces temps de crise nos concitoyens, sous une pression fiscale sans égale dans notre histoire, ont beaucoup moins de compréhension pour notre système qui pourtant a prouvé son efficacité et son utilité...

    Nous sommes très heureux de savoir maintenant que notre chef de l'Etat est satisfait de son gouvernement et de son premier Ministre ? En cette période de réforme des retraites (à nouveau...), je propose que l'on supprime ce pluriel qui est de trop, que l'on envisage la réforme de LA Retraite... pour toutes et tous.

    Au nom du principe d'égalité inscrit aux frontons de nos Mairies, mettons tous les citoyens sur un pied d'égalité, cotisants tous le même pourcentage, pour la même durée (quel que soit l'âge de début et l'âge de départ), avec une gestion par une seule et même caisse de retraite : permettant ainsi de conserver les avantages liés au nombre d'enfants dans une famille et de mettre en place la notion de pénibilité... reste à en déterminer les critères...

     

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  • La Rigueur ou les Réformes ?

     

    L'inquiétude monte... Tout le monde se demande à quelle sauce il sera taxé !

     

    On ne nous parle que de la hausse des taxes, des impôts. A aucun moment de la baisse du train de vie de l'Etat.

     

    Pourtant des rapports ont été dressés, des pistes de réflexions restent à l'état de réflexions.

     

    Pas de décisions, ou plutôt si, sur les PV, le mariage, l’application de la théorie du genre (tentatives de faire disparaitre les notions de fille et garçon, de papa et maman, de paternel et maternel etc...) : bref des décisions qui ne résoudront pas la question de la fin de mois...

     

    On a supprimé la défiscalisation des heures supplémentaires, on a supprimé les conseillers territoriaux, on a supprimé LE jour de carence pour les fonctionnaires, on rajoute une demi-journée dans les écoles en laissant les coûts aux mairies…

    On installe au pilori les chefs d'entreprises, les propriétaires, ceux qui déménagent dans d'autres pays "européens" pour des questions fiscales (qui a tort celui qui s'adapte ou celui taxe toujours plus ?) sans remettre en question les gabegies de notre pays.

     

    On engage des dépenses plutôt que diminuer la dépense publique.

    Quid d'une réelle réforme de nos systèmes ? Rien ne bouge.

     

    Avant même de diminuer les prestations pour la majorité de nos concitoyens, ne faudrait-il pas organiser un seul et même système pour tous ?

    Pourquoi avons-nous encore aujourd’hui plusieurs systèmes de retraite si différents dans un pays où l'égalité est inscrite sur le fronton de nos Mairies ?

    Sur quelle base des agents de l'Etat peuvent gagner annuellement plus de 160 000 euros net par an (soit plus de 13 000 euros par mois hors avantages particuliers) ? 

    Avant de provoquer l'amalgame entre les chefs de grandes entreprises "installés" et les chefs d'entreprises "créateurs", ne faudrait-il pas supprimer toutes les aides aux "35 heures" pour les réaffecter à la création d'entreprise ? Ne faudrait-il pas soutenir la compétitivité des TPE et PME en abaissant les charges plutôt que donner la possibilité aux grandes entreprises de ne pas payer d'impôts ? 

     

    Notre pays doit être Réformé afin de lui permettre de s'adapter. S'adapter à un environnement mondial qui évolue en permanence : le cœur du monde ne bat plus en Europe depuis bien longtemps.

    Les pays en voie de développement sont aujourd’hui les pays développés ! Et ce sont eux qui donneront le rythme dans peu de temps.

    A nous d’adapter notre système tout en conservant nos spécificités, nos traditions et notre culture.

    Encore faudrait-il une volonté…


  • Le Mariage pour Tous !

     

    Que voilà une magnifique appellation marketing !

    Là il faut reconnaître au gouvernement actuel cette capacité à donner des noms à leurs projets qui percutent : quels seront ceux, sans pitié aucune, qui oseraient remettre en question cette quête si noble… et si prioritaire aujourd’hui…

    Les termes pour justifier une pseudo absence de liberté ? Notre pays est une telle dictature…

    L’expression qui sous tend l’inégalité de droits pour une partie de notre peuple… L’accumulation de termes qui va sauver le mariage en perdition dans notre grand et beau pays…

     

    En ce qui me concerne je fais partie de ces gens qui pensent qu’une famille c’est une mère et un père qui se sont unis pour donner la vie, élever, protéger et donner la possibilité à leurs enfants de grandir dans notre société dans les meilleurs conditions possibles dans le respect de leur environnement et des devoirs qu’ils ont pour leur pays.

    Même si je suis persuadé que des couples homosexuels ayant des enfants, c’est un fait, ne donnent pas plus et pas moins d’amour qu’un couple hétérosexuel, et qu’ils éduquent ces enfants dans le même respect de notre pays que la majorité de leurs concitoyens.

    Mais je crois que des enfants ont besoin d’une présence féminine et d’une présence masculine dans le cadre de leur croissance. Et que ce n’est pas à la société, encore moins à l’école, de compenser tous les manques !

    Le gouvernement et ses relais mettent en avant l’exemple d’autres pays européens tellement plus en avance que nous : j’aimerais tellement que ceux-ci aient plutôt cette démarche pour la gestion économique et administrative de notre pays.

     

    On nous dit que cette nouvelle décision ne concernera pas un nombre important de nos concitoyens : alors pourquoi remettre en question un des socles de notre société ? Pour une petite partie d’une minorité ? Je croix d’abord que le terme « mariage » est un terme qui a trait au religieux : je croix qu’un autre terme (pourquoi pas union) devrait être utilisé pour cette étape purement administrative en Mairie : il est un fait que nos concitoyens attendent de leur mairie qu’elle pallie à leur choix (respectable par ailleurs) de ne pas se « marier » religieusement. On veux des chants, des textes, des témoignages, des musiques, du riz, des fleurs,… tout, comme si on était à l’église mais surtout sans y être… On ne peut que comprendre ces fonctionnements, et personnellement je participe avec plaisir à ces mariages « animés », mais ils sont révélateurs des attentes de nos concitoyens.

     

    Et pourtant, si cette loi est votée, en tant qu’élu, je ne me défausserais pas si on me demande de célébrer un mariage entre deux hommes ou deux femmes : parce que ce sera la loi et que de ne pas la respecter serait contraire à mes convictions !

    Je respecterais le choix de la majorité de nos concitoyens qui auront mis au pouvoir le Président qui avait annoncé dans son programme cette promesse (au moins une qu’il aura tenu…).

    A ceux qui auront voté pour M. Hollande, à ceux qui n’auront pas été voté au second tour, et qui sont contre cette loi, d’assumer cette conséquence parmi d’autres de leur choix !

     

    Par contre dans le projet de loi quelques éléments me semblent encore plus dangereux…

    -         tout d’abord, notre gouvernement semble face à l’obligation de faire disparaître les notions de père et mère au profit par exemple de parent 1 et parent 2… qu’est ce qu’il y a de plus impersonnel et technocratique que ce type d’appellation ?

    -         Je crois aussi que l’on cherche surtout à faire plaisir à une minorité en prenant en compte un droit À l’enfant au détriment des droits DE l’enfant, on essaye de résoudre des problématiques d’une minorité en remettant en question des institutions qui soutiennent le fonctionnement de la majorité de nos concitoyens.

    -         Enfin, et surtout, on envisage par le biais de cette nouvelle donne, de conférer la possibilité aux couples composés de deux hommes et de deux femmes d’adopter des enfants… Par contre, les enfants issus d’une procréation assistés (le sujet étant encore trop délicat dans notre société…) eux, enfants de première catégorie ne pourraient devenir enfants pour ces couples nouvellement sacralisés… On envisage simplement de créer sociétalement 2 niveaux entre les enfants… Ceux qui pourront être des enfants de certaines familles et ceux qui ne le pourront pas… répondre à une inégalité tout en créant une nouvelle…

     

    Au final, un peu Tout ça pour ça, une promesse de campagne qui va remettre en question une institution qui évoluait au fil du temps avec les adaptations et les nouveaux modes de vie de nos concitoyens.

    On nous rabâche à longueur de journée l’avancée que cela représenterait pour notre société alors que l’on a pas encore « géré » une problématique qui concerne aujourd’hui directement ou indirectement une majorité de nos concitoyens : les familles recomposées.

    Quid du statut de belle mère ou de beau père, pour quelles responsabilités… C’est beaucoup moins « tendance » certes, mais les problématiques générées par cette évolution naturelle de notre société sont bien réelles.