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mère

  • Le Mariage pour Tous !

     

    Que voilà une magnifique appellation marketing !

    Là il faut reconnaître au gouvernement actuel cette capacité à donner des noms à leurs projets qui percutent : quels seront ceux, sans pitié aucune, qui oseraient remettre en question cette quête si noble… et si prioritaire aujourd’hui…

    Les termes pour justifier une pseudo absence de liberté ? Notre pays est une telle dictature…

    L’expression qui sous tend l’inégalité de droits pour une partie de notre peuple… L’accumulation de termes qui va sauver le mariage en perdition dans notre grand et beau pays…

     

    En ce qui me concerne je fais partie de ces gens qui pensent qu’une famille c’est une mère et un père qui se sont unis pour donner la vie, élever, protéger et donner la possibilité à leurs enfants de grandir dans notre société dans les meilleurs conditions possibles dans le respect de leur environnement et des devoirs qu’ils ont pour leur pays.

    Même si je suis persuadé que des couples homosexuels ayant des enfants, c’est un fait, ne donnent pas plus et pas moins d’amour qu’un couple hétérosexuel, et qu’ils éduquent ces enfants dans le même respect de notre pays que la majorité de leurs concitoyens.

    Mais je crois que des enfants ont besoin d’une présence féminine et d’une présence masculine dans le cadre de leur croissance. Et que ce n’est pas à la société, encore moins à l’école, de compenser tous les manques !

    Le gouvernement et ses relais mettent en avant l’exemple d’autres pays européens tellement plus en avance que nous : j’aimerais tellement que ceux-ci aient plutôt cette démarche pour la gestion économique et administrative de notre pays.

     

    On nous dit que cette nouvelle décision ne concernera pas un nombre important de nos concitoyens : alors pourquoi remettre en question un des socles de notre société ? Pour une petite partie d’une minorité ? Je croix d’abord que le terme « mariage » est un terme qui a trait au religieux : je croix qu’un autre terme (pourquoi pas union) devrait être utilisé pour cette étape purement administrative en Mairie : il est un fait que nos concitoyens attendent de leur mairie qu’elle pallie à leur choix (respectable par ailleurs) de ne pas se « marier » religieusement. On veux des chants, des textes, des témoignages, des musiques, du riz, des fleurs,… tout, comme si on était à l’église mais surtout sans y être… On ne peut que comprendre ces fonctionnements, et personnellement je participe avec plaisir à ces mariages « animés », mais ils sont révélateurs des attentes de nos concitoyens.

     

    Et pourtant, si cette loi est votée, en tant qu’élu, je ne me défausserais pas si on me demande de célébrer un mariage entre deux hommes ou deux femmes : parce que ce sera la loi et que de ne pas la respecter serait contraire à mes convictions !

    Je respecterais le choix de la majorité de nos concitoyens qui auront mis au pouvoir le Président qui avait annoncé dans son programme cette promesse (au moins une qu’il aura tenu…).

    A ceux qui auront voté pour M. Hollande, à ceux qui n’auront pas été voté au second tour, et qui sont contre cette loi, d’assumer cette conséquence parmi d’autres de leur choix !

     

    Par contre dans le projet de loi quelques éléments me semblent encore plus dangereux…

    -         tout d’abord, notre gouvernement semble face à l’obligation de faire disparaître les notions de père et mère au profit par exemple de parent 1 et parent 2… qu’est ce qu’il y a de plus impersonnel et technocratique que ce type d’appellation ?

    -         Je crois aussi que l’on cherche surtout à faire plaisir à une minorité en prenant en compte un droit À l’enfant au détriment des droits DE l’enfant, on essaye de résoudre des problématiques d’une minorité en remettant en question des institutions qui soutiennent le fonctionnement de la majorité de nos concitoyens.

    -         Enfin, et surtout, on envisage par le biais de cette nouvelle donne, de conférer la possibilité aux couples composés de deux hommes et de deux femmes d’adopter des enfants… Par contre, les enfants issus d’une procréation assistés (le sujet étant encore trop délicat dans notre société…) eux, enfants de première catégorie ne pourraient devenir enfants pour ces couples nouvellement sacralisés… On envisage simplement de créer sociétalement 2 niveaux entre les enfants… Ceux qui pourront être des enfants de certaines familles et ceux qui ne le pourront pas… répondre à une inégalité tout en créant une nouvelle…

     

    Au final, un peu Tout ça pour ça, une promesse de campagne qui va remettre en question une institution qui évoluait au fil du temps avec les adaptations et les nouveaux modes de vie de nos concitoyens.

    On nous rabâche à longueur de journée l’avancée que cela représenterait pour notre société alors que l’on a pas encore « géré » une problématique qui concerne aujourd’hui directement ou indirectement une majorité de nos concitoyens : les familles recomposées.

    Quid du statut de belle mère ou de beau père, pour quelles responsabilités… C’est beaucoup moins « tendance » certes, mais les problématiques générées par cette évolution naturelle de notre société sont bien réelles.