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françoise

  • Lettre à Françoise

    Seynod, le 25 mars 2014

     

    Françoise,

     

    Le temps passe vite : j’ai lu que tu ne me connais pas depuis très longtemps… alors je vais prendre le temps de rafraîchir ces vieux souvenirs.

     

    J’ai décidé de m’intéresser à la chose publique en septembre 2003, en commençant à suivre les conseils municipaux de ma ville, Seynod. Depuis 2003, je n’ai d’ailleurs manqué que 3 conseils (dont aucun sur cette mandature) : soit bien moins que certains de mes anciens colistiers.

     

    Je me permets de te rappeler que tu as célébré mon mariage en avril 2005 : tu en célèbres tellement depuis un an et demi que tu ne peux pas te rappeler de tous.

     

    En septembre 2007, alors que je t’évoquais une rencontre avec un futur candidat aux élections municipales de Seynod, tu t’es empressée de me proposer de devenir ton adjoint lors du mandat suivant. Nous n’avions jamais évoqué les municipales jusque-là : on devait alors bien se connaitre un petit peu, non ?

     

    Alors il semble qu’aujourd’hui tu ne me comprennes plus : je vais me permettre de t’écrire ce que j’ai compris.

     

    J’ai mis le temps pour finalement me rendre à l’évidence : la ville a été gérée par 3 personnes au cours de cette mandature.

    Depuis septembre 2009, la situation de pleins pouvoirs a bien changé les choses.

    La Municipalité n’a servi que de « boite à validation » de projets peu engageants pour notre ville : et la moindre objection plaçait alors immédiatement son auteur dans la catégorie « Ennemi, à surveiller de près ».

    La politique de l’urbanisme n’était pas abordée en Municipalité. On nous a présenté sur ce dernier mandat en tout et pour tout 3 demandes de permis, 3 ! Alors que plus de 2700 logements ont été réalisés entre 2009 et 2013.

    Et uniquement parce qu’ils posaient problème au sein de la population, comme par exemple le projet des 330 logements de la ZAC des Blanches, derrière Arcaloz.

     

    Force m’a été de constater :

    - un non respect de nos engagements de mars 2008 :

    * par exemple pas de mise en place d’une vraie politique environnementale via la mise en place d’un Agenda 21.

    * Nous devions alors aussi « lever le pied » au niveau de l’urbanisme (résultat construction de plus de 2700 logements en 4 ans). Qu’est devenu le « Prendre le temps de faire vivre ce qui a été réalisé » ?!

    * Au niveau de la Gestion des Finances Publiques, nous devions « Définir systématiquement et par anticipation, l’ensemble des coûts de fonctionnement de tout nouvel investissement »… Qu’avons-nous défini ?

     

    - un non respect du travail réalisé par les collègues : la Commission Jeunesse a travaillé pendant 2 ans sur la requalification du quartier de la Jonchère notamment avec les partenaires sociaux et les habitants. Travail placé soigneusement dans un tiroir pendant un an, et que l’on retrouve placé dans votre nouveau programme !

     

    - un non respect de la municipalité : la présentation de la délibération pour l’adoption du PLU au Conseil Municipal de juin 2013, n’a jamais été présentée en Municipalité (intervention personnelle publique à ce sujet qui m’a valu un regard bien noir) !

     

    - un non respect de notre Ville : ou comment céder les réserves foncières de notre ville à des prix ridiculement bas !

     

    - un non respect de l’avenir : il y a tellement de personnes qui se voyaient de nouveau en place si facilement !

     

    Ce que j’ai compris, c’est que la réalisation de Périaz cachait tellement de choses : une absence d’espaces verts et d’aire de jeu pour les enfants, mais la réalisation impérative d’une Maison Cantonale, absolument nécessaire à la gloire de notre Conseillère Générale.

     

    Ce que j’ai compris c’est que j’aurais dû m’élever avec force lorsque Marie GAGET a vu sa délégation réduite de moitié pour avoir voulu trop bien faire.

     

    Ce que j’ai compris c’est que les adeptes de la « quasi diffamation » sont celles et ceux qui ont le plus vite tendance à « cracher » sur ceux qui ont l’audace de ne pas penser comme eux… 

     

    Ce que j’ai compris Françoise, c’est que tu me reproches de percevoir les 80 euros d’indemnités de conseiller municipal, alors que tu reprends sur ta liste, comme si de rien n’était, une conseillère qui s’est absentée pendant près de 3 ans sans démissionner, tout en touchant ses indemnités.

     

    Ce que j’ai compris Françoise, c’est que notre dernière rencontre il y a plus d’un an (le 7 mars 2013) pour parler des municipales ne sera pas suivie de celle où tu devais me faire part de ta décision de te représenter ou pas… Pas plus que tu n’auras organisé la moindre réunion de liste pour organiser ces élections municipales, comme aurais dû faire un vrai chef d’équipe.

     

    Ce que je sais Françoise, c’est que j’ai encore du respect pour la femme publique que tu as été.

     

    Philippe

  • Madame le Maire, Françoise CAMUSSO

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    Françoise CAMUSSO est un sacré personnage : du caractère, de la volonté, de l’humour, un esprit vif et des flèches décochées à la vitesse de la lumière tant dans l’ironie que dans la colère… Elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, pas de langue de bois, pas de demi vérité, Françoise dit ce qu’elle a à vous dire. Son expérience dans le domaine social lui a donné une proximité, un relation interpersonnelle et une tendresse particulière pour ses interlocuteurs. Mme le Maire peut aborder n’importe quel sujet avec des personnes de tous horizons : elle a cette capacité de se sentir à l’aise dans toutes les situations.

    Ce sont tous ces ingrédients qui ont permis à cette dame de devenir une des premières du département.

     

    Cette femme est une passionnée : tout ce qui touche à sa ville, peut la faire se transcender, monter au front contre ceux qui auraient la prétention de combattre sa passion, contre celles ou ceux qui essayeraient de mentir ou voudraient du mal à SA ville !

     

    J’ai eu la chance d’être politiquement « adopté » par Françoise CAMUSSO : elle m’a accordé sa confiance pour mener à bien la mission concernant le sport et la jeunesse sur la ville de Seynod. Des missions qu’elle a elle-même mené par le passé lorsqu’elle était adjointe.

     

    Chaque jour, j’apprends énormément et je grandis politiquement à son contact : j’ai conscience de la chance que Madame le Maire m’a accordé. En un an de mandat (déjà !), j’ai appris le fonctionnement d’une mairie du côté élu, mais cette mission m’a surtout permis d’apprendre sur moi-même et de me découvrir des capacités essentielles dans ce domaine.

     

    Avec l’équipe municipale majoritaire nous faisons le maximum pour donner à notre ville la qualité, la convivialité et l’animation nécessaire au bien vivre ensemble.

    Certes, tout n’est pas rose tous les jours, les impondérables, les moments de tristesse, ou encore les comportements personnels de certains qui nous touchent parce qu’ils font du mal à notre ville (…) mais cela ne suffit pas à entamer notre enthousiasme et notre volonté de travailler pour permettre aux seynodiens de conserver le meilleur cadre de vie possible en tenant compte de la diversité de notre population et des évolutions de notre société.