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mutualisation

  • Communauté de l'Agglomération Annécienne

    La Communauté de l'Agglomération Annécienne (C2A) s'ouvrira dans le cadre du prochain mandat 2014 - 2020 sur une nouvelle approche. 

    Les élus de l'agglomération ne seront plus qu'une cinquantaine (à priori 56) en lieu des 101 titulaires actuels (et 92 suppléants) : élus directement par les citoyens en 2014 (une double liste figurera sur les bulletins avec l'obligation d'être élu pour figurer au Conseil de l'Agglomération), cette répartition donnera une assemblée plus "politisée" car les oppositions de chaque mairie seront automatiquement plus représentées. De même, il n'y aura plus que 10 vices présidents (contre 20 actuellement).

    Cette nouvelle organisation amène des espoirs et laisse des interrogations sur l'avenir de notre agglomération :

    - l'espoir d'une agglomération qui oublie le principe d'une forte locomotive qui "traine" ses wagons : les évolutions technologiques du monde de l'automobile montrent qu'un moteur thermique couplé à plusieurs moteurs électriques n'a plus besoin d'être aussi puissant que par le passé, avance bien mieux, plus loin et avec une consommation moindre...

    - La mutualisation sera-t-elle enfin une réalité ? On parle d'une gestion unique des services d'urbanisme et de police municipale mais irons nous enfin vers une augmentation des agents territoriaux intervenant pour le bénéfice de plusieurs communes marquant ainsi une réelle quête de synergies ?

    - cette réforme initiée par le gouvernement FILLON, permettra-t-elle à la C2A de s'organiser en entité indépendante des intérêts (certes respectables) de chacune des villes qui la composent ? Pour cela, les vices présidents doivent-ils être les maires des communes ? Peut-on imaginer des conseillers délégués spécifiques pour chaque commune à l'agglomération ? On m'avancera alors, la problématique de la connaissance transversale des dossiers... ce qui n'est pas à négliger.

    Toujours est-il que des décisions devront être prises par les communes afin de trouver les solutions qui soient les plus opérationnelles, les plus économes mais aussi les plus efficaces... pour l'intérêt général !

     

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  • Discours prononcé à la C2A en Conseil Public

    Je suis intervenu en séance publique du Conseil de la C2A le 27 mars 2012, dans la salle du Météore à Meythet. Voici la teneur de ce discours pour que nous parvenions à instaurer une vraie agglomération et modifier progressivement un fonctionnement encore aujourd'hui très communal où chacun joue sa partition.

     

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    Notre Communauté d’Agglomération… laisse parfois perplexe dans son fonctionnement et dans ses objectifs.

     

    Alors qu’à long, voire, peut être… moyen terme, cette notion pourrait aboutir à un rapprochement des communes sous un même nom avec des mairies d’arrondissement par exemple, nous en sommes aujourd’hui réduit à gérer des notions certes importantes mais purement financières de cette agglomération.

    Nous vivons ici des politiques communes d’ordre général mais rien qui fasse suffisamment évoluer dans le quotidien, le vécu de nos concitoyens vis-à-vis de cette structure. La mise en place de cette agglomération se réalise progressivement dans les faits et bien lentement encore dans les mentalités, les réflexes.

     

    La faute aux origines mêmes de cette agglomération : les intérêts et attraits financiers, les subventions de l’Etat versées à cette époque sont aujourd’hui bien loin. Des élus ayant connu cette lointaine période en viendrait même à regretter le District... Ce mandat n’aura pas servi à faire évoluer sensiblement les mentalités.

     

    Chaque commune poursuit dans son coin… On parle de l’agrandissement de notre agglomération alors que nous n’avons pas fini l’intégration de l’existant.

    Cette dernière est soit trop avancée soit pas assez.

     

    On peut avoir parfois l’impression que nous n’abordons que les sujets aujourd’hui ingérables au niveau communal : les financements de logements sociaux, de structures importantes qui ne pourraient voir le jour sans cette agglomération… mais cela n’est pas suffisant pour que nos concitoyens aient le sentiment de vivre dans une « agglomération ».

     

    Chacun nous continuons à mener nos politiques très communales, nos actions propres pour « nos » concitoyens, alors qu’elles pourraient pour certaines être menées au niveau supérieur surtout quand elles portent sur des structures gérées par la C2A, mais nous n’avons pas ce réflexe. Nous fonctionnons encore avec quelques bizarreries comme par exemple une forte politique d’agglomération en matière culturelle, ce qui est certes une bonne chose, et une politique en matière sportive si peu développée, ce qui l’est beaucoup moins.

     

    Ah si, pardon, un peu de mutualisation mise en place au compte goutte bien loin des réductions de coûts qu’elle pourrait,… que dis-je, devrait engendrer depuis longtemps pour l’ensemble des 13 communes.

    Et je ne parle pas de certains conseils communautaires qui laissent à penser que certains débats des conseils municipaux annéciens viennent s’achever ici : les grenouilles qui veulent se faire passer pour plus grosses qu’elles ne sont en revendiquant des majorités de pétition qu’ils n’ont pas réussi à obtenir lors des scrutins intermédiaires, et sous entendant une remise en cause de l’intégrité, de la liberté de décision, de l’intelligence des élus… que ceux-ci siègent au bureau, dans les commissions ou dans notre conseil.

    D’ailleurs qu’est devenu la proposition d’un règlement intérieur du conseil communautaire ?

     

    Certains aujourd’hui vont même plus loin, ils jouent carrément au jeu du bouc émissaire, s’en prenant chaque mois qui passe plus violemment à la ville de Seynod : ça fait tellement du bien de pouvoir s’en prendre à peu de frais à un des membres de l’agglomération espérant attirer les articles de presse sur leur personne et cristalliser l’attention sur des sujets autres que ceux qui pourraient miner leur semblant d’action, jouant là le petit jeu bien connu et bien digne d’eux, de la politique à la petite semaine…

     

    Nous nous devons de faire évoluer notre agglomération, la faire évoluer par le soutien financier est une facilitée, mais la faire évoluer dans le fonctionnement quotidien, dans l’esprit de l’ensemble des élus et de nos concitoyens, pas seulement des villes mais aussi des villages qui la compose, doit devenir une obligation.

     

    Nous nous devons, maintenant que nous sommes lancés dans cette aventure, dans un cadre que nos prédécesseurs ont déterminé, que les raisons aient été bonnes ou mauvaises, nous nous devons de la faire avancer sur les mentalités et les réflexes au quotidien, nous nous devons tous une remise en question.  

    Afin que cette Communauté de l’Agglomération d’Annecy deviennent ce qu’elle aurait dû être dès le départ… la Communauté de l’Agglomération Annécienne… légère différence me diront certains mais au combien importante !