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Depuis dimanche chacun y va de son analyse sur les comportements des uns et des autres, les plus grands analystes évaluent le pourquoi de la montée des extrêmes, les meilleurs politologues locaux vous démontrent les bienfaits de telle ou telle position… et chacun de dire ce qu’il faudra faire à l’avenir pour remporter les prochaines échéances…
« une claque électorale » ainsi un hebdomadaire local parle cette semaine de nos résultats aux élections départementales…
| INSCRITS | 12 158 |
|
| ABSTENTION | 6 182 | 50,35 % |
| VOTANTS | 5 976 | 49,15 % |
| NULS | 169 | 2,83 % |
| EXPRIMES | 5 807 | 97,17 % |
| M. QUEYRANNE (Parti Socialiste) | 3 124 | 53,80 % |
| Mme GROSSETETE (Union pour un Mouvement Populaire | 2 001 | 34,46 % |
| M. GOLLNISCH (Front National) | 682 | 11,74 % |
| TOTAL | 5 807 | 100 % |
Que pensez de ces résultats... De prime abord on peut effectivement en conclure qu'ils ne sont pas bons, et que la liste de M. QUEYRANNE, constituée en moins de 48 heures (...), a fait un bon score. On ne peut que reconnaitre la victoire de cette liste que ce soit sur Seynod, sur le Département et sur la Région.
Quand on regarde un peu plus dans le détail, on s'aperçoit que la répartition à Seynod est la même que pour les dernières régionales (2004) avec à ce moment là 65% de participation... Que le vote a été analysé comme contestataire par rapport à une politique menée au niveau national (dixit notamment les journalistes, la gauche et même par un certain nombre de personnes de l'UMP...). Ce qui démontre bien que le vote n'a pas été pour la gauche ou pour l'extrême droite mais contre ce qui s'est passé ces derniers mois : alors quelle part pour la politique menée, pour les petites phrases de campagne, pour la crise et ses résultantes (hausse du chômage non connue depuis très longtemps, baisse quantitative des prêts acceptés par les banques, coup au morale de l'ensemble des français...), pour les extrémismes de tout bord qui fleurissent allegretto... ? Chacun tire le curseur là où ça l'arrange... toujours est-il que les faits sont là : peu ont votés en fonction des programmes ou du bilan, sans compter les abstentions !
Et je crois que c'est bien là que le bât blesse : nous sommes tous responsables de cet échec (ce qui n'enlève rien au résultat sans appel) et nous aurons dans les mois et les années à venir à apporter chacun à son niveau le travail nécessaire pour rendre le moral à nos concitoyens, faire preuve de pédagogie et surtout travailler encore !